Hier dans le Figaro Vox en réponse notamment à l’ex député Julien Dray, très proche conseiller de François Hollande à tel point qu’on pourrait voir en lui le dernier du maudit camp, j’ai publié la tribune qui suit. J’avais trouvé assez désolante sa longue interview en défense inconditionnelle du président sortant dans Libération sous le titre presque comique de « Hollande doit se mettre en colère » (Après les salariés et le code du travail, hélas c’est déjà fait) dans laquelle, une nouvelle fois, il essaye de nous tacler avec son style inimitable : « Avec Mélenchon, le débat porte en fait sur le jour d’après les grandes décisions et là, malheureusement, il est dans l’incantatoire. » Comme si, en gros, nous étions d’accord sur l’analyse et les propositions mais qu’eux agissaient alors que nous préférions rester dans l’impuissance. C’est vraiment au ras des pâquerettes et me rappelle mes cours de philo où nous apprenions que Charles Péguy disait que « le kantisme a les mains pures, mais il n’a pas de mains ». Cet argument facile, de la part d’un partisan d’un gouvernement totalement impuissant face aux désordres du monde, à la voracité de la finance, à la progression de l’extrême droite est ridicule. Pauvre M. Dray. Mais, c’est à une autre incantation de Julien Dray que j’ai voulu répondre. Celle qui concerne les primaires.
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