Robert Ménard : faible contre les forts, fort contre les faibles
« Personnellement, je suis arrivé en métropole en juin 1962. Et je me suis fait traiter de « sale Arabe », la plupart des pieds-noirs se sont parfaitement fondus dans le paysage, après qu’ils ont surmonté les préjugés des métropolitains, mais pour nombre d’Arabes, pour les harkis qui étaient avec nous, les choses n’ont pas beaucoup changé en quarante ans, et ce n’est pas faute de volonté… » Qui parlait ainsi en 2009 ? Réponse : Robert Ménard. Six ans plus tard, changement de rôle, celui qui est devenu maire de Béziers soutenu par le FN, est précisément celui qui dit « vous n’êtes pas le bienvenu » à ceux que les tragédies de l’Histoire ont dirigé vers Béziers ou ailleurs. Il est celui qui incarne « les préjugés des métropolitains » contre l’étranger, forcément profiteur, forcément dangereux. Quelle ironie… Lire la suite