Primaire PS : voter, c’est amnistier
En politique, un petit geste d’apparence anodine, peut parfois être lourd de conséquences. Aller voter à la primaire PS qui débute, c’est symboliquement amnistier ceux qui sont les premiers responsables des mauvais coups portés depuis 2012. Nous ne sommes ni des poissons rouges dotés d’une mémoire de courte durée, ni des êtres sans culture. Cette primaire ne surgit pas du néant. Chacun de ses acteurs doit être jugé à la lumière de ses actes concrets lorsqu’il était ministre de François Hollande et non sur ses promesses. Sans quoi, ce débat d’à peine onze jours ne sera qu’un fumeux concours Lépine (ou plutôt l’épine et sans la rose) de propositions politiques portées par des hommes, et une femme, qui n’ont jamais cherché à les mettre en œuvre lorsqu’ils étaient en responsabilité. Ou même souvent qui ont fait l’inverse.