Alexis Corbière

Étiquette : Robespierre

Jacobins !

Jacobins !

Une réhabilitation des Jacobins par un homme politique qui en revendique l’héritage et en affirme la modernité. Un livre de combat politique et historique.

Le déclic a été une interview d’Emmanuel Macron en 2015. Le futur président de la République y déclarait que l’« incomplétude » démocratique de la France, génératrice d’un « vide émotionnel », trouvait sa source dans la République, qui jugea et guillotina le roi en 1793. Ces propos ont fait bondir Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. Une fois de plus, la Terreur, la « brutalité » de Robespierre et la « centralisation jacobine » étaient utilisés comme autant de repoussoirs pour déconsidérer l’adversaire.

Dans cette contre-offensive, menée avec vigueur, et en s’appuyant sur les derniers travaux d’historiens, l’auteur veut « donner à voir à un large public » une dizaine de figures jacobines. Au côté des plus connues – Robespierre, inventeur de la « république sociale » ; Danton, chef de la nation en armes – le lecteur découvrira entre autres les destins de Pauline Léon (les femmes dans la Révolution), l’Ecossais John Oswald (les étrangers dans la Révolution), Jean-Baptiste Belley, premier député noir (l’abolition de l’esclavage), Bertrand Barrère (l’inventeur de la protection sociale) …

Cette passionnante galerie de portraits est aussi un plaidoyer très politique pour la souveraineté du peuple, toujours menacée par le « monarque » du moment et « la coalition des oligarchies politiques, économiques et médiatiques. »

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Les Visiteurs 3 : essentiellement pour ceux qui ont la terreur de la Révolution

Les Visiteurs 3 : essentiellement pour ceux qui ont la terreur de la Révolution

Avertissement : la priorité politique et sociale est bien entendu la préparation des manifestations des 5 et 9 avril pour le retrait de la loi El Khomri. Ce billet rédigé il y a quelques jours, s’inscrit lui dans une bataille culturelle, mais qui, selon moi, n’a rien de contradictoire avec la lutte sociale.

Avouons-le d’emblée, l’auteur de ces lignes tient le premier film de la saga des Visiteurs (paru en 1993) comme un grand moment de bonheur et de rire salutaire dont il faut encore être collectivement reconnaissant à ces concepteurs.

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