J’étais ce matin l’invité de Laurence Ferrari dans la matinale CNews. Nous avons abordé la gestion de la crise covid-19 par le gouvernement et notamment la campagne de vaccination, le projet de loi principes républicains, qui est actuellement débattu à l’Assemblée Nationale et la situation d’un enseignant, à Trappes, ayant reçu des menaces de morts.
Par rapport à un possible confinement, j’ai rappelé que le pays était déjà, depuis plusieurs mois maintenant, dans une sorte de confinement, avec une restrictions de nombreuses libertés individuelles. J’ai insisté sur le fait que La France insoumise proposait une méthode de roulements, ce qui permettrait de ne pas réduire autant les libertés individuelles.
Je suis ensuite revenu sur l’exemple de la Seine-Saint-Denis, département parmi les plus touchés de France, et qui voit malheureusement les difficultés sociales s’exacerber.
Au niveau du vaccin, notre pays a pris du retard. Dans ma circonscription à Montreuil et Bagnolet, sur les 3 centres de vaccination qui devaient ouvrir, seul un l’a été ! Ce n’est pas normal !
Sur la loi séparatisme, j’ai expliqué que le groupe parlementaire voterait contre car ce texte ne luttera pas contre le terrorisme et rate donc complètement sa cible, tout en pointant du doigt une partie de nos concitoyens, les musulmans. De plus, ce texte met complètement de côté l’aspect social et égalitaire de notre République. Par ailleurs, cette loi instaurera une suspicion généralisée envers les associations cultuelles et surtout musulmanes. Enfin, il ne permettra pas non plus de combattre le séparatisme scolaire qui mine la République.
L’école publique et républicaine est l’un des fondements de notre république ! Qu’il y ait des inégalités dans notre système scolaire n’est pas normal, chaque enfant devrait avoir les mêmes chances de réussite dans n’importe quel établissement !
J’étais l’invité ce matin de Guillaume Durand, dans la matinale sur Radio Classique.
J’ai notamment été interrogé sur les thèmes de la convention citoyenne pour le climat, et sur la campagne de vaccination contre le covid 19 puis je suis revenu sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon et le programme que nous proposons avec La France insoumise.
Jean-Luc Mélenchon propose une alternative sociale, écologique et démocratique à la politique de Macron lors des prochaines présidentielles. Nous disposons d’une plateforme #NousSommesPour sur laquelle nous mettons en avant ce programme !
Ce soir, je suis intervenu dans l’hémicycle pour défendre la position de la France insoumise lors du débat sur le projet de loi principes républicains.Vidéo de mon discours et extraits :
Aucun régime politique durable ne s’imposa jamais dans le coeur des peuples par la force, mais toujours par l’amour de ses principes. Oui, tout républicain doit agir constamment pour faire aimer la Republique et donc ses principes fondateurs. Cette tâche de conviction ne peut pas être une succession de vexations et de suspicions envers certains de nos concitoyens et leurs associations cultuelles, au nom d’une complaisance, finalement jamais démontrée, avec des actes terroristes.
Où est la recherche de l’adhésion du citoyen, qui devrait passer par le renforcement de droits acquis ou l’acquisition de nouveaux droits dans votre texte quand, par exemple, un tiers des articles renforcent les dispositifs de contrôles ?! Etrange paradoxe : rarement nos gouvernements successifs ne se sont autant réclamés, jusqu’à l’ivresse des mots, de la République et de la laïcite, et jamais leurs politiques ne s’en sont autant éloignées !
Si la République a de vrais ennemis armés, notamment ceux qui l’attaquent au nom d’un islamisme politique violent et obscurantiste, il n’y pas qu’eux qui s’arment contre elle, l’extrême droite aussi veille ! La République a aussi de faux amis qui ne cessent de parler bruyamment en son nom mais qui la détruisent de l’intérieur, notamment au nom de politiques ultra libérales qui creusent les inégalités sociales et font douter de la République…
La nature a horreur du vide, idem en politique. Or, quand la République recule, le vide politique et social laissé se remplit progressivement de règles autres que les lois, qui ne bâtissent plus du commun mais qui enferment le citoyen. C’est vous, via ce texte, qui faites le lien entre des pratiques confessionnelles rigoristes et les attentats. Pour que le débat qui s’ouvre ne soit pas l’occasion d’un grand déversoir de propos intolérants, il faut préciser les mots. Liberté, Egalité, Fraternité telle est notre devise nationale. Une République démocratique, sociale et laïque comme l’affirme notre Constitution depuis 1946. Ces trois principes avancent ensemble : si vous en oubliez un, les deux autres n’ont plus aucun sens.
Où est la République démocratique quand le pouvoir se concentre comme jamais entre les mains d’un monarque présidentiel élu tous les 5 ans ? Quand la grande majorité de nos concitoyens ne vient plus voter aux élections intermédiaires ? Où est la République sociale quand notre pays compte bientôt 10 millions de personnes sous le seuil de pauvreté, soit 15 % de la population et que ce nombre effrayant continuer à augmenter ? Condition de la liberté de conscience, du droit de croire et de ne pas croire, la laïcite garantie la liberté de culte, et bien sûr aussi le droit de critiquer ces cultes, certes.
La laïcite, après des siècles d’alliance néfaste entre le pouvoir temporel et spirituel est donc la stricte séparation entre l’Etat, chose commune à tous, et les Eglises. Clin d’oeil de l’Histoire, son acte de naissance est « un séparatisme ». L’Etat doit donc veiller à assurer sa neutralité et celle de ses représentants, ses fonctionnaires et donc des élus. Mais la laïcité doit laisser les citoyens tranquilles, qui n’ont pas à respecter les mêmes principes de neutralité. La Laïcité n’est ni l’athéisme, ni l’anticléricalisme d’Etat, attitude encore plus odieuse quand elle est le prétexte d’acharnement de la part d’une laïcité mal comprise envers un culte et de complaisance envers d’autres.
En conséquence enfin, parce qu’ils sont distinctement séparés l’un de l’autre, l’Etat républicain n’a à financer aucun culte. Où est la grande laïcité de 1905 ? piétinée ! Votre laïcite est à géométrie variable ! Voilà la paradoxe que vous nous présentez : vous appelez aux « Respect des Principes Républicains » dans les intitulés de votre PJL… vous les piétinez dans vos politiques économiques et sociales et ne comprenez pas ce que doit être la laïcité. Votre texte n’est finalement qu’un mélange confus de mesures exprimant un état d’esprit entre affichages et fichage. Votre texte est prolixe sur des points depuis longtemps déjà interdits par la loi ! Votre texte est silencieux et sans courage devant des terribles problèmes qui s’aggravent, comme le chômage, la dégradation des services publics, la précarité ou l’affaiblissement de notre système de santé public ! Enfin, votre texte est aussi suspicieux contre un culte et contre les associations cultuelles qui l’organisent ! J’ai nommé les Musulmans.
Nous devrions aider le milieu associatif plutôt que de le pointerdu doigt ! C’est lui souvent le dernier réseau de liens républicains. Pourquoi vouloir les contraindre à adopter une charte qui sera sans doute d’une efficacité douteuse. Les associations cultuelles seront davantage contrôlées et, pour parler clairement, suspectées. Cela visera quasi exclusivement les associations du culte musulman qui devront s’organiser de façon plus « démocratique », exigence pleine de condescendance. L’esprit de la loi de 1905 est une vision libérale des religions, de libre organisation du culte. Pourquoi allons nous donc demander à des associations cultuelles de s’organiser différemment ? Vous étendez ensuite les possibilités de dissolution administrative sans passer par la justice. Cela nous pose fondamentalement problème ! Oui parfois il faut condamner, mais c’est à la justice de le décider ! C’est une mesure liberticide !
La loi de 1905 sera affaiblie alors que vous vous en réclamez. Les « biens de rapports » ouvrent la porte à une évolution inacceptable des associations cultuelles qui pourront ainsi changer de nature et perdre leur unique fonction de 1905 ! Vous vous réclamez de 1905, vous ne manquez pas d’humour ! Vous dites même que le Président de la République est le premier défenseur de la laïcité… Je ne le crois pas et, vous aurez beau vous réclamer d’Aristide, votre texte n’est pas « Briand » ! Je me permets de rappeler ici l’art. 19 de cette loi 1905, qui dit que « les associations ont pour objet exclusivement l’exercice d’un culte » et non la gestion d’un bien sans lien avec ce culte. Or, les biens de rapport le permettront !
Nos amendements veulent définir une République en actes. D’ailleurs, je ne sais pas combien d’entre eux seront rejetés: c’est incompréhensible que vous refusiez de discuter certains de nos amendements notamment ceux qui renforcent la MIVILUDES ! Il y a un grand absent dans ce texte: c’est celui évoqué par le Pdt de la République lors du discours des Mureaux : la « ghettoïsation du pays » ! Ces mots forts qui devraient nous amener à agir, cette dimension est totalement absente du texte. Ce texte est d’abord inutile dans la lutte contre le terrorisme, et vous l’assumez ! Ce texte ne permettra pas non plus au dispositif Pharos de voir ses éléments renforcés pour lutter contre la haine en ligne !
Enfin, le grand absent de ce texte est le séparatisme qui mine ce qu’est le fondement la République : c’est le séparatisme scolaire ! Nos enfants ne vont plus dans les mêmes écoles selon leur milieu social ! Cette menace pèse sur la République ! Jamais nos écoles n’ont été aussi inégalitaires. Il faut agir très vite contre ce séparatisme scolaire : la concentration sociale des plus favorisés dans certains quartiers et les plus pauvres dans d’autres ! Les écoles privées sont financées depuis 1959 sur l’argent public, cela coûte 12 milliards d’euros par an au contribuable ! 20% des recettes de l’impôt sur le revenu sert à financer cette concurrence au service public ! Cela doit cesser ! Ce séparatisme scolaire touche aussi nos élites : en 1950, parmi les élèves de l’ENA, HEC et l’ENS, 30% étaient issus des milieux défavorisés. Aujourd’hui ils ne sont plus que 9%. Même ces écoles sont la caisse de résonnance des inégalités.
Il faut faire de l’ecole publique une école conquérante. Faire en sorte par exemple qu’en Seine-Saint-Denis, lorsqu’un enseignant est absent, il est immédiatement remplacé ! Garantir qu’il y ait du soutien scolaire, etc… Il faut abroger la loi Carle et la loi Blanquer, qui créent un effet d’aubaine pour l’école privée ! Par ex. la loi Blanquer a obligé la ville de Bagnolet, commune la plus endettée de France, à verser 150 000€ supplémentaires à l’école privée ! Nous devons aussi mettre fin aux écoles hors-contrat. Je privilégie l’école publique mais je comprends la vexation des familles qui ont choisi l’Instruction En Famille et qui se trouvent embarquées dans un texte ayant pour but la lutte contre l’islamisme politique. Nous proposons de renforcer aussi les contrôles dans les familles IEF avec au moins deux controles par an. Le Ministre Blanquer s’inquiète qu’il y ait des dérives sectaires parfois mais il ne donne pas les moyens pour réaliser les contrôles !
Nous devrions abroger les déductions fiscales dont bénéficient les associations cultuelles ! Nous n’avons pas à financer par argent public le Culte. Ce n’est pas dans la loi de 1905 ! Selon Thomas Piketti, cela représente 200 millions d’euros. De plus, il est temps de mettre fin au Concordat d’Alsace-Moselle qui est une aberration anti laïque ! Cela coûte chaque année 60 millions d’euros d’argent public. C’est un vrai scandale ! La loi, la même pour tous, partout !
Nous estimons que les élus doivent donner l’exemple de la neutralité religieuse… Les élus és qualité ne doivent pas, selon nous, participer à des cérémonies religieuses ! Il est aussi urgent de lutter contre le séparatisme des riches, c’est celui-là qui nous coûte cher ! Nous proposions le rétablissement de l’ISF et l’impôt universel, c’était de vraies mesures sociales ! Ce texte ne se situe donc pas dans la continuité de ceux qui défendent la loi de 1905 c’est cela le problème, vous affaiblissez 1905 ! Ce qui monte au contraire dans le pays n’est pas une volonté de séparation mais de réparation !
Oui c’est au nom du respect des principes républicains que nous défendrons nos amendements. Nous pensons que ce n’est pas rendre service à la République que d’utiliser des mots qui nous sont chers on institue en quelque sorte une loi des suspects ! Dans un pays où le questionnement de ce pourquoi et comment nous faisons Nation est aussi fort, si c’est un discours de haine et de xénophobie qui l’emporte, alors vous rendrez un bien mauvais service à la République !
Je suis intervenu tout à l’heure sur l’article 24 de la loi sécurité globale, interdisant la diffusion d’images de policiers sur les réseaux sociaux.
J’ai rappelé la position du groupe La France insoumise qui votera contre cet article, le jugeant liberticide, car proposant une limitation des droits des citoyens et de la liberté de la presse sera ainsi inscrite dans la loi.
Les policiers fiers de leur travail et de leur uniforme n’ont rien à craindre de manière générale dans la diffusion d’images et de leurs actions.
J’ai ensuite rappelé que’en limitant le droit de regard des citoyens, le gouvernement allait renforcer les soupçons et que là était le paradoxe de cet article : il produit une insécurité globale vis-à-vis de la police !
Je suis intervenu aujourd’hui sur les prolongations de la loi du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, dite » loi SILT « , et qui a introduit dans le droit commun, diverses mesures inspirées de la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence.
J’ai expliqué que le groupe parlementaire La France insoumise était contre la prolongation de ces mesures mais, que je tenais à préciser que nous n’étions pas pour désarmer la police ! Bien au contraire, nous sommes pour le renforcement des moyens humains. J’estime nécessaire d’avoir un débat raisonné sur les techniques à utiliser contre le terrorisme.
J’étais l’invité de Patrick Roger et Cécile de Ménibus ce matin sur Sud Radio.
Nous avons commencé par la crise sanitaire covid 19 et le fait que, d’après de nombreux scientifiques notre pays aurait atteint le pic épidémique de cette 2ème vague. J’ai profité de cette occasion pour rappeler que, suite à la 1ère vague, aucune mesure réelle n’a été prise par le gouvernement, aucune planification n’a été mise en oeuvre, ce qui a eu pour conséquences une saturation rapide de nos hôpitaux. Cette crise s’est d’autant plus faite ressentir que nos systèmes d’éducation et de santé publiques ont été affaiblis ces dernières années par des politiques d’économies !
Ensuite, nous avons abordé le thème de la loi Sécurité Globale, qui sera débattue à partir de demain dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Cette loi, sous couvert de protéger les policiers, restreindra fortement (voire interdira) les libertés publiques et le droit pour les citoyens, mais aussi les journalistes, de filmer les policiers. Cette loi est aussi une gadgetisation de la surveillance de la société par l’utilisation de drones par exemple. J’ai aussi rappelé que ce dont ont besoin les policiers ce sont des moyens, matériels et humains afin de pouvoir représenter ce service public de qualité que doit être la police !
La loi interdit déjà de menacer un policier ! Diffuser des images de policiers qui font une faute professionnelle en frappant une personne à terre doit être possible. Ce sont des images qui ont prouvé que Cédric Chouviat était mort des suites de violences ! #GrandMatinSudRadio
A la fin de l’interview, j’ai rappelé que Jean-Luc Mélenchon avait atteint les 150 000 parrainages citoyens et qu’il était officiellement candidat à l’élection présidentielle. Pour toutes celles et ceux qui veulent d’ailleurs rejoindre la plateforme Nous Sommes Pour et soutenir ainsi Jean-Luc Mélenchon, vous pouvez le faire en cliquant simplement sur le lien suivanthttps://noussommespour.fr/
Soutien aux enseignants, personnels de l’Education Nationale et élèves mobilisés !
Après avoir été à la rencontre des enseignants et des personnels de l’Education Nationale, mobilisés aujourd’hui pour la mise en place d’un véritable protocole sanitaire renforcé dans les établissements scolaires pour faire face au covid 19, je leur a rappelé mon soutien et celui de La France insoumise via ce message vidéo.
J’étais ce matin sur le plateau de France 2, dans leur matinale Les 4 Vérités où j’ai répondu aux questions de Caroline Roux.
J’ai commencé par rappeler que la situation actuelle, de chaos social et sanitaire à cause de la crise covid-19, est dû à Macron et son gouvernement, qui n’ont pas planifié la sortie du premier confinement ni l’arrivée d’une seconde vague. La France insoumise a présenté 11 propositions de loi et 4 plans de déconfinement, qui ont été balayés par la majorité !
Je soutiens les personnels de l’Education Nationale en grève ce jour. Les protocoles sanitaires ne permettaient pas ni d’assurer la sécurité des élèves, ni celle des enseignants. Le ministre Blanquer a reculé et a décidé enfin de mettre en place des protocoles ! #Les4V
L’interview s’est terminée par l’annonce de la candidature de Jean-Luc Mélenchon dimanche dernier au JT de 20h de TF1. J’ai bien évidemment apporté tout mon soutien à cette candidature en soulignant le fait qu’en cette période dure, il ne fallait surtout pas confiner la démocratie ! En effet, la lutte contre le virus et la gestion de la crise sanitaire sont des questions politiques.
Nous devons créer une dynamique populaire. Il faut que notre campagne puisse rassembler des forces et surtout le peuple. Nous devons donner une réponse écologique, sociale et démocratique en changeant notamment nos institutions ! Jean-Luc Mélenchon peut porter cette voix. #Les4V
Jean-Luc Mélenchon propose d’être soutenu par un parrainage citoyen d’au moins 150000 signatures afin de valider sa candidature. C’est encore une preuve qu’il propose une candidature de projets et non pas de rejet !
Ce matin j’étais l’invité de Jean-Michel Apathie dans la matinale LCI.
L’interview a commencé sur les élections présidentielles des Etat-Unis d’Amérique et la possible défaite de Donald Trump. J’ai de nouveau exprimé mon souhait de voir Joe Biden gagner cette élection tout en rappelant qu’il ne représentait pas la gauche telle que je la conçois et que, au départ, je me sens beaucoup plus proche des idées de Bernie Sanders, malheureusement éliminé lors des primaires démocrates.
Ensuite, il a été question, pour une grande partie de l’interview, de la gestion de la crise covid par le gouvernement. J’ai rappelé que le Président Macron et son gouvernement n’ont absolument pas planifié la sortie du 1er confinement ni, la possible arrivée d’une 2ème vague, dont nous subissons actuellement les conséquences. La France insoumise a proposé un plan de déconfinement, aucune de nos propositions n’a été retenue par la majorité !
Ce chaos généralisé, notamment la situation hospitalière, est dû à l’affaiblissement progressif de notre système public de santé ! Les personnels hospitaliers dans les urgences, étaient déjà en grève avant le covid, le gouvernement les a méprisé ! #LaMatinaleLCI #CriseSanitaire
Par la suite j’ai expliqué qu’avec cette crise sanitaire et sociale, l’autoritarisme du pouvoir était exacerbé. J’ai pris pour exemple le conseil de défense et sécurité, qui est un comité restreint qui prend toutes les décisions sur la gestion de la crise. Or, c’est finalement une sorte de boîte noire, dont aucune discussion ne filtre !
Les plans de deconfinement scolaires dont le ministre Blanquer avait annoncé qu’ils étaient prêts, finalement ne l’étaient pas ! Les organisations syndicales et les enseignants ne cessaient de le répéter ! #LaMatinaleLCI
Enfin, l’interview s’est terminée par une question sur une possible candidature de Jean-Luc Mélenchon aux élections présidentielles de 2022. Bien entendu, je suis favorable à sa candidature ! J’estime que Jean-Luc Mélenchon est, à l’heure actuelle, le plus à même de porter les couleurs de La France insoumise, ainsi que notre programme, l’Avenir En Commun.
« Mettons en place une politique d’accueil digne de la République ! »
J’ai exprimé dans l’hémicycle la position du groupe parlementaire La France insoumise quant au budget dédié à la mission asile et immigration proposé par le gouvernement.